lundi 12 mars 2012

Marie-Antoinette - part 2


Deuxième partie d'un post qui devrait en compter trois (ou quatre...). Pour les retardataires, 1ère partie par ici.

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La rupture arrive à la moitié du film, à la naissance du duc d’Angoulême, le moment où Marie-Antoinette accepte que sa présence à la cours est un échec et une déception. Tous ses efforts pour être une bonne épouse et une bonne reine n’ont servi à rien : elle reste une étrangère, une Autrichienne sur laquelle repose toute la responsabilité de la stérilité de son mariage. Dans une séquence cinématographique d’anthologie (qui est pour moi plus jouissive et moins coûteuse qu’une séance de shopping), elle décide d’envoyer valser les conventions. Elle noie son chagrin dans le futile et le luxe - l'occasion idéale pour présenter une débauche de chaussures et autres colliers en diamant... 


Mais ses excès sont le mieux représentés dans l'accumulation de gâteaux, et surtout l'opposition entre le luxe des accessoires et la manière gloutonne - presque vulgaire, avec laquelle ils sont dévorés par la reine et ses amies... Le jeu jusqu'à pas d'heure, les restes éparpillés dans les appartements ou dévorés par les chiens, les flûtes de champagne renversées... Comme si rien de tout ça n'était assez pour effacer son mal-être. Quelque soit la désinvolture et le peu de soin avec lesquels elle traite toutes ces marques de luxe, ces symboles de son rang, elle n'arrive pas à s'en moquer autant qu'elle le voudrait...


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